Jean GOYETCHE

Ténor

Jean Goyetche débute ses études de chant au conservatoire de Bayonne et fait très vite la connaissance de Juan Eraso qui va lui donner ses premières notions de bel canto.

C’est au sein des chœurs de l’Opéra de Paris, où il va séjourner deux saisons, qu’il obtient son premier emploi de chanteur.

Puis, pour la première fois, il aborde le rôle de Don José dans Carmen de Bizet. Il rencontre alors Jacques Chuilon qui devient, en 1995, son professeur de chant. Sa puissante voix de ténor l’amène à aborder des répertoires très variés.

Après Don José, il chante pour la première fois un rôle de baryton viennois, Fonségur, dans Rêve de valse d’Oscar Straus.

Ce type d’emploi lui est assez naturellement attribué : Sou Chong du Pays du sourire de Franz Lehár, Capeck dans Victoria et son hussard de Paul Abraham, Tassilo dans Comtesse Maritza d’Emmerich Kálmán, Danilo dans La veuve joyeuse ou Ange Pitou dans La fille de Madame Angot de Charles Lecocq.

En 2009, il interprète Paganini dans l’opérette éponyme de Franz Lehár. Pourtant, il chante aussi régulièrement le rôle de Camille dans La veuve joyeuse, Moussy dans Rêve de valse ou Gontran dans Les mousquetaires au couvent de Louis Varnay.

Par ailleurs, il interprète aussi des rôles tels que Nadir dans Les pêcheurs de perles de Georges Bizet, Don Ottavio, Don Giovanni et Titus dans La clémence de Titus de Wolfgang A. Mozart et, à l’été 2008, le comte Almaviva du Barbier de Séville de Gioacchino Rossini...

Mais c’est dans un répertoire plus central que sa tessiture le conduit le plus souvent : Orlando dans Roland paladin de Joseph Haydn, Macduff dans Macbeth et Ismaël dans Nabucco de Giuseppe Verdi, le Récitant de l’oratorio Ève de Jules Massenet, Miguel Mañara dans Don Juan de Mañara d’Henri Tomasi à l’opéra de Limoges, Pollione dans Norma de Vincenzo Bellini et Don José, très régulièrement...

Il a eu l’occasion de chanter beaucoup d’œuvres religieuses : les Cantates sacrées (BWV 3 & BWV 78) ainsi que le Magnificat en ré majeur de Johann Sebastian Bach, l’oratorio Die Schöpfung de Joseph Haydn, le Requiem de Wolfgang A. Mozart ainsi que plusieurs de ses messes, le Requiem de Domanico Cimarosa, la 9ème symphonie de Ludwig van Beethoven, le Stabat Mater composé par Gioacchino Rossini ainsi que sa Petite messe solennelle,  la Messe solennelle d’Hector Berlioz,  le Requiem de Giuseppe Verdi, le Requiem et la Messe solennelle de la Sainte-Cécile de Charles Gounod, le Requiem, la Messe n°3 en fa mineur et le Te Deum d’Anton Bruckner, le Stabat Mater d’Antonín Dvořák, la Messa di Gloria de Giacomo Puccini, des Cantates de Georges Bizet et de Max Reger.

Il participe aussi à des créations ou reprises d’œuvres contemporaines telles que Requiem pour un déporté de Christel Marchand, Soleils couchants/Soleils levants (spectacle de danse chorégraphié par Catherine Cadol, musique originale de Valérie Lejuèse et improvisations autour de la musique de Philip Glass), puis le rôle de l’Oncle d’Hector dans Les orages désirés de Gérard Condé à l’opéra d’Avignon et à celui de Reims.

L’été 2010 a été riche : Die Zauberflüte de Wolfgang A. Mozart, pour la première fois dans le rôle de Tamino. Il a abordé également le rôle de Jean Valjean dans Les misérables de Claude-Michel Schönberg et d’Alain Boublil, puis a effectué une reprise de Princesse Csardas d’Emmerich Kálmán et de Comtesse Maritza du même compositeur.

De beaux projets pour les saisons suivantes : Les Brigands de Jacques Offenbach (Falsacappa), Le baron tzigane de Johann Strauss fils (Barinkay), la Première nuit de Walpurgis de Félix Mendelssohn et le rôle titre dans l’Otello de Giuseppe Verdi pour la réouverture du théâtre de Cherbourg en novembre 2011. Il participera également à la création scénique de Médée de Darius Milhaud, dans le rôle de Jason.